Le gouvernement fédéral vient d’annoncer qu’il envisageait de limiter le nombre d’étudiants étrangers (et donc de plafonner le nombre de permis d’études), ceci pour lutter contre la crise du logement qui sévit au Canada, et notamment au Québec. La crise du logement est un réel problème, mais la crise démographique et la pénurie de main d’oeuvre dans des secteurs économiques clés sont des problèmes encore plus importants. Accorder moins de permis d’études aux étudiants étrangers n’est pas la solution. Les étudiants étrangers constituent l’avenir du Canada puisqu’ils sont formés sur place et s’adaptent facilement au marché du travail. C’est une population qui doit, par conséquent, être accueillie à bras ouverts, choyée, et à qui on doit faciliter le chemin vers la résidence permanente. Limiter le nombre de permis d’études pourrait envoyer un mauvais signal et avoir pour effet que les étudiants étrangers se tournent vers d’autres pays considérés comme plus accueillants. Ce n’est pas souhaitable pour le Canada et les Canadien.nes.

BENIHOUD AVOCAT